JE SUIS SIGNATAIRE DE LA CHARTE DE DÉONTOLOGIE CONCERNANT LA
PHOTOGRAPHIE EN MILIEU SCOLAIRE.
Les 12 engagements du photographe, conformément
au code de bonne conduite des interventions de
photographes professionnels en milieu scolaire signé
par le GNPP et la CSPS et annexé à la circulaire
n°2003-091 du 05 juin 2003 publiée au Bulletin
Officiel n° 24 DU 12 JUIN 2003 :
-
1) Je m’engage à respecter le principe
de neutralité de l’école qui interdit
tout démarchage publicitaire dans
le cadre scolaire.
-
2) Je m’engage conformément au Code de
la Propriété intellectuelle à ce que la
signature du photographe ne s’apparente pas
une activité promotionnelle ou
publicitaire, en conséquence, les
Photographies peuvent être livrées avec la
signature de l’opérateur, à l’exclusion de
tout autre mention de provenance (adresse,
siège social, identification d’entreprise,
marque ou label, sur cartonnage etc…).
-
3) Je m’engage à exclure
toute forme de rémunération ou
d’intéressement des personnels d’enseignants
ou non enseignants des écoles maternelles et
élémentaires et établissements secondaires à
l’occasion des opérations de partenariat.
-
4) Je m’engage à ne pas
faire de commerce de quelque nature que ce
soit en
dehors de la dite prise de vues.
-
5) Je m’engage à ne proposer chaque
année qu’une
seule séance de prise de vues.
-
6) Je m’engage à ce que les
prises de vues aient un lien direct avec
l’école et
ses missions, et, à ne réaliser
que des photographies de classes collectives ou
des photographies individuelles demandées
par l’établissement dans le cadre scolaire.
-
7) Je m’engage à remettre
un bon de commande qui mentionnera le prix
net, l’objet de la prestation et les
modalités de réalisation. La facturation
parviendra à son commanditaire : EX. foyer
socio-éducatif, coopérative scolaire l’OCCE,
L’APE, l’amicale d’élèves, la coopérative ou
toute autre association habilitée à recevoir
des recettes (liberté étant laissée pour le
bénéfice pris par la coopérative). Je
m’engage à facturer
à l’établissement les photographies à usage
administratif. Je m’engage à présenter à
la demande de toute autorité compétente de
l’Education Nationale la facturation
correspondante.
-
8) Je m’engage à respecter
le droit que chaque personne possède sur son
image et
à ne photographier qu’avec
l’autorisation parentale demandée
par le chef d’établissement ou le directeur
d’école, et le cas échéant, à leur fournir
les documents nécessaires. Cette
autorisation n’entrainant aucune obligation
d’achat.
-
9) Je m’engage à respecter
la loi n° 78-17 du 06 janvier 1978 relative
à l’informatique, aux fichiers et aux
libertés.
-
10) Je m’engage à exercer
le métier de photographe professionnel exerçant
en milieu scolaire avec un statut social et
fiscal en vigueur, justifiant être déclaré
au répertoire des métiers ou registre du
commerce et dûment assuré pour exercer en
milieu scolaire, et, à mettre
à disposition des employés qualifiés
reconnus et compétents tant
sur le plan technique que relationnel avec
les enfants.
-
11) Je m’engage à ne mettre
en œuvre que du matériel de prise de vues et
de laboratoire professionnel afin
de garantir le respect de toutes les règles
de sécurité inhérentes à toute intervention
en milieu scolaire. Je m’engage à limiter le
format des tirages au 24 X 30 maximum.
-
12) Je m’engage à m’assurer que tous
les tirages non vendus soient détruits.
De même, je m’engage à assurer, soit la
destruction soit un archivage soigné des
clichés pour répondre à tout besoin exprimé
par les parents ou l’élève majeur.
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BULLETIN OFFICIEL CONCERNANT LA PHOTOGRAPHIE SCOLAIRE
Protection du milieu scolaire - La photographie scolaire
CIRCULAIRE N°2003-091 DU 5-6-2003, NOR : MENE0301227C, RLR :
552-6, MEN, DESCO B6
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux
inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et
directeurs des services départementaux de l’éducation
nationale ; aux chefs d’établissements.
La pratique de la photographie
scolaire correspond
à une
tradition ancienne dans
les écoles publiques.
Elle répond à une attente de la part d’une majorité
de familles soucieuses de conserver un
souvenir de la scolarité de leurs enfants.
En effet, la photographie de l’élève, en situation
scolaire, dans la classe, c’est-à-dire celle qui
montre l’enfant dans son cadre de travail, est
devenue, pour beaucoup, au même titre que la
photographie collective, le moyen de se
familiariser avec l’institution scolaire et
de conserver, année après année, un
souvenir du temps passé à l’école.
En revanche, la photographie d’identité, ainsi que
toute autre photo qui ne s’inscrit pas dans un cadre
scolaire et peut être réalisée par un photographe
dans son studio, est de nature, si la prise de vue
est effectuée à l’école, à concurrencer les autres
photographes locaux.
Elle ne peut donc être admise que si elle répond aux
besoins de l’établissement et n’est pas proposée aux
familles. Des représentants d’associations
professionnelles de photographes, conscients des
dérives auxquelles la pratique de la photographie
scolaire avait parfois pu donner lieu, ont proposé
un “code
de bonne conduite”, rappelant un ensemble de
principes que les professionnels de la photographie
scolaire s’engagent à respecter.
Le ministre a pris acte avec intérêt des engagements
ainsi pris par les professionnels, ces engagements
étant en conformité avec les principes qui régissent
l’organisation du service public de l’éducation
nationale. Ce document de référence est annexé à la
présente circulaire.
Un certain nombre de règles concernant le
fonctionnement des écoles et des établissements du
second degré doivent en outre être rappelées :
-
L’intervention du photographe dans l’école doit
être autorisée, après discussion entre les
maîtres, par le directeur d’école pour les
écoles maternelles et élémentaires publiques et
par le chef d’établissement, après examen au
sein du conseil d’administration, pour les
établissements publics locaux d’enseignement
(EPLE).
- Le choix du
photographe sera fait en tenant compte des
prix qui seront proposés, l’expérience
et la qualité du travailétant bien entendu
également prises en considération.
- Il
conviendra également d’être
attentif aux modalités concrètes
de la prise de vue, en particulier de veiller à
ce que ces modalités ne perturbent pas le
déroulement des activités d’enseignement. Il y a
lieu à cet égard de se limiter à l’organisation
d’une seule séance de photographies scolaires
pour la même classe dans l’année.
-
Un EPLE peut confier à une association
péri-éducative ayant son siège dans
l’établissement la vente des photographies
scolaires. Pour les écoles maternelles et
élémentaires, dans la mesure où elles ne
disposent pas de la personnalité juridique et de
l’autonomie financière, seule une association en
lien avec l’école, en particulier la coopérative
scolaire, peut passer commande auprès d’un
photographe et revendre ces photos aux familles.
Cette opération doit être réalisée dans le
strict respect des règles applicables
aux associations déclarées du type loi 1901.
UTILISATION ET DIFFUSION DES PHOTOGRAPHIES D’ÉLÈVES
Une particulière attention doit être portée au
respect des règles relatives au “droit à l’image”.
Je vous rappelle, en effet, que toute personne peut s’opposer
à la reproduction de son image et
que toute
prise de vue nécessite l’autorisation expresse de
l’intéressé ou
du titulaire de l’autorité parentale pour les
mineurs. À ce propos, il devra être clairement
précisé aux parents que l’autorisation ainsi donnée
ne vaut pas engagement d’achat.
Il est rappelé également que la publication sur
quelque support que ce soit et notamment la
diffusion en ligne d’une photographie d’élève obéit
aux mêmes règles d’autorisation préalable.De plus,
la diffusion électronique d’un fichier de photos
d’élèves et autres données relatives aux élèves, qui
constitue un traitement automatisé d’informations
nominatives, est soumise à la procédure prévue par
la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à
l’informatique, aux fichiers et aux libertés.
En vertu de l’article 15 de cette loi, les
traitements opérés pour le compte d’une personne
publique sont décidés par un acte réglementaire pris
après avis motivé de la Commission nationale de
l’informatique et des libertés (CNIL). Les
établissements publics locaux d’enseignement
relèvent donc de ces dispositions.
Toute mise en ligne de données personnelles
relatives aux élèves (notamment de photographies)
réalisée en dehors du cadre prévu par la loi du 6
janvier 1978 doit donc être proscrite.
J’appelle, en outre, tout particulièrement votre
attention sur les
risques que comporte la diffusion sur internet de
photographies d’élèves, dès lors que ceux-ci sont
identifiables, comme c’est le cas lorsque le fichier
des élèves avec leurs photos est diffusé sur le site
de l’établissement accessible par internet.
Je vous remercie de veiller à ce que ces mises en
ligne, lorsqu’elles sont souhaitées par
l’établissement, soient réservées à un réseau
interne, non accessible au grand public.
Sont abrogées la circulaire du 13 décembre 1927
relative aux photographies de classes, la circulaire
du 28 juin 1950 relative aux photographies dans les
établissements publics d’enseignement, les
circulaires n° 70-307 du 24 juillet 1970 et n°
71-184 du 21 mai 1971 relatives aux photographies
dans les établissements d’enseignement, la
circulaire n° 76-076 du 18 février 1976 relative à
la photographie dans les écoles et les
établissements d’enseignement, la note de service n°
83-508 du 13 décembre 1983 relative à la
photographie dans les établissements scolaires et la
note DESCO du 14 mars 2002 relative à la
photographie scolaire et à l’interdiction des prises
de vue individuelles.
Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation
nationale et de la recherche et par délégation, Le
directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de
GAUDEMAR.
Code de bonne conduite des interventions de
photographes professionnels en milieu scolaire.
Le présent code de bonne conduite a pour objet de préciser
les principes et les règles qui
régissent les relations entre, d’une part, les
photographes professionnels et, d’autre part, les
établissements scolaires et les foyers
socio-éducatifs, coopératives scolaires et autres
associations concernés par la photographie scolaire.
Les organisations professionnelles signataires
s’engagent à faire respecter les dispositions du
présent code.
ARTICLE 1 - PRINCIPE DE NEUTRALITÉ
- Les
organisations professionnelles signataires
s’engagent à respecter le principe de neutralité
du service public d’éducation et à ne pas
effectuer de démarche publicitaire dans le cadre
de cette activité.
- Les
photographies seront livrées sans nom du
photographe ou du studio.
- Aucune
marque ou label privé ne devra figurer sur les
photographies ainsi que sur les cartonnages de
présentation.
- Le
photographe professionnel s’interdira toute
forme de rémunération ou d’intéressement des
personnels enseignants ou non enseignants des
écoles maternelles et élémentaires et
établissements secondaires à l’occasion des
opérations de partenariat.
-
Il s’interdira tout commerce de quelque nature
que ce soit en dehors de ladite prise de vue.
ARTICLE 2 - PRINCIPE DE SPÉCIALITÉ
- Le
photographe professionnel s’engage à ce que les
prises de vue aient un lien direct avec l’école
et ses missions.
-
Il ne réalisera, à destination des familles, que
des photos de classe collectives ou des photos
individuelles en situation scolaire.
ARTICLE 3 - CONDITIONS DE VENTE
- Les
organisations professionnelles signataires
réaffirment leur attachement au principe de la
transparence comptable qui doit exister dans les
relations du photographe avec l’école ou
l’établissement, la coopérative scolaire ou le
foyer.
- Le
photographe professionnel devra remettre à son
commanditaire un bon de commande mentionnant le
prix net, l’objet de la prestation et les
modalités de réalisation en conformité avec les
principes rappelés dans le présent code.
- Le
photographe professionnel n’appliquera qu’une
politique de prix résolument conforme à la
législation en vigueur facturée en prix unitaire
net TVA incluse. La facture sera établie, selon
les cas, au nom de la coopérative scolaire, du
foyer socio-éducatif ou de l’établissement.
-
Le photographe professionnel s’engage à
présenter à la demande de toute autorité
compétente de l’éducation nationale la
facturation correspondante.
ARTICLE 4 - DROIT À L’IMAGE ET AUTORISATION PARENTALE
- Les
organisations professionnelles signataires
rappellent leur attachement à l’article 9 du
code civil : “Chacun
a droit au respect de sa vie privée”.
- La
reproduction des traits d’une personne ne peut
se faire sans son accord et c’est à celui qui
reproduit l’image d’apporter la preuve de
l’autorisation.
-
Le photographe professionnel s’engage, dans le
cadre du respect de ce droit, à s’assurer que
les directeurs d’école et les chefs
d’établissement ont reçu toutes les
autorisations écrites nécessaires, des élèves
eux-mêmes lorsqu’ils sont majeurs,ou de leurs
responsables légaux s’ils sont mineurs.Il est
entendu que l’autorisation écrite parentale
n’implique aucune obligation d’achat.
ARTICLE 5 - PRISES DE VUE PROFESSIONNELLES ET TRAITEMENT DE
L’IMAGE
- Le
photographe professionnel exercera son métier
avec un statut social et fiscal conforme à la
législation en vigueur. Il ne mettra à
disposition que des employés qualifiés, reconnus
et compétents tant sur le plan technique que
relationnel avec les enfants.
- Le
photographe s’engage à n’utiliser que du
matériel de prise de vue et de laboratoire
professionnel afin de garantir le respect de
toutes les règles de sécurité inhérentes à toute
intervention dans le milieu scolaire.
- Le
photographe professionnel s’engage à limiter le
format des tirages au 24 x 30 maximum et
s’engage à ce que tous les tirages non vendus
soient détruits.
- En revanche,
conformément au code de la propriété
intellectuelle, les négatifs, diapositives ou
fichiers ainsi que tout support original sont la
propriété du photographe.
- Le
photographe s’engage à assurer, dans le respect
des dispositions de la loi du 6 janvier 1978
relative à l’informatique et aux libertés, un
archivage soigné des clichés pour répondre à
tout besoin exprimé par les parents ou, le cas
échéant l’élève majeur, ou, sur demande des
mêmes intéressés, à procéder à leur destruction.
-
Dans le cas de conservation sur support
numérique, l’accord préalable des intéressés
sera recueilli. Les organisations
professionnelles signataires réaffirment leur
attachement à la déontologie professionnelle et
au droit à l’image qui garantissent qu’aucune
utilisation de négatifs, diapositives ou
fichiers, etc. ne pourra être faite par le
photographe sans l’autorisation expresse des
responsables légaux de l’élève mineur ou de
celle de l’élève majeur.
ARTICLE 6 - CHARTE QUALITÉ
Afin de mettre en œuvre les principes édictés
ci-dessus, une charte qualité sera élaborée par les
organisations professionnelles signataires,
lesquelles s’engagent à mettre en place les
formations nécessaires à l’application de cette
charte.
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